Petits et grands barrages hydroélectriques, réparons nos rivières

Chantier du Barrage de Poutès
Nos ruisseaux, torrents, rivières, fleuves ont été massivement aménagés, notamment pour la production d’électricité tout au long du XX éme siècle. Ces aménagements ont pris le relais de dizaines de milliers de moulins édifiés sur nos cours d’eau au fil des siècles.
Si les barrages ont permis de produire ce bien essentiel qu’est l’électricité, ils ont contribué à appauvrissement des milieux aquatiques d’eau courante, notamment à la disparition des poissons migrateurs, le saumon, l’anguille, l’alose, les lamproies, la truite de mer.
Aujourd’hui, 500 grands barrages et environ 2500 microcentrales harnachent nos rivières, dont tout le monde comprend qu’il est temps de restaurer la biodiversité. Sous la conduite de diverses institutions, les ouvrages sont équipés d’échelle à poissons, de rivières de contournement. Mais parfois, le mieux est d’effacer ceux qui posent le plus de problèmes écologiques et de les remplacer par exemple par des installations solaires ou éoliennes qui, quand elles sont bien conçues, causent moins de dommages sur la biodiversité.
EDF a donné l’exemple dans le Haut Allier, en Haute-Loire. L’entreprise a reconfiguré entre 2018 et 2022 le vieux barrage de Poutès, construit en 1941. Le « Nouveau Poutès », un investissement de 20 millions d’euros est un ouvrage moderne totalement transparent durant 3 mois de l’année, pendant la période de migration des saumons. Le Chant des Rivières a accompagné cette opération pilote à l’échelle mondiale.
L’entreprise doit maintenant aménager le seuil de la centrale nucléaire de Saint Laurent des Eaux, vers Orléans.
Agir pour la restauration des rivières, sources de vie.